1- Départ de Montréal et arrivée
à Bordeaux
Le 5 juillet 2001 vers 22h30 (heure de Montréal) avec
un couple d’amis, Line Tremblay et Gary Thompson :
elle, griffonnière (élevage des Perséides) et lui,
setterman (Setter Anglais), accompagné de mon
Griffon Korthals Lair’s Orca Celtick nous partions pour la France
pour assister aux cérémonies
du Centenaire du Club Français du Griffon Korthals.
Ayant une peur terrible à l’idée de monter
dans l’avion. Deux semaines avant le départ, un autre ami
amateur de chien d’arrêt (Braque Français), le Docteur
Gilles Blanchette m’avait donné deux pilules,
une pour le départ et l’autre pour le retour pour que je
m’endorme dans l’avion et ne ressente rien
dans les airs. Mais j’étais tellement excité à
l’idée de me rendre en France, que je ne savais pas ce
que dormir voulait dire. Aussi, pour être en forme à l’arrivée
en France, je décidais dans l’avion,
d’avaler les deux pilules à la fois, le tout arrosé
d’un verre de vin rouge ! Et bien, je n’ai pas pu dormir….
J’ai bien essayé de faire semblant et peut-être ai-je
dormi dix ou quinze minutes... pas plus.
J’étais tellement excité d’arriver sur cette
terre de la DOUCE FRANCE. Le vendredi matin à 10h
(heure locale) nous atterrissions enfin. Mon premier souci fut de m’assurer
que mon cher Celtick,
était bien avec nous. Il était bien là, tout comme
d’ailleurs quatre ou cinq autres chiens qui étaient
du voyage. La douanière vérifia le certificat de santé
de Celtick et nous dit : " BIENVENUE "
La voix haute j’ai répondu : " Celtick nous
sommes en terre française. "
La France depuis mon enfance que j’en rêvais,
et y aller comme griffonnier allant participer
à une manifestation canine, avec mon Griffon Korthals, mon rêve
était plus que réalisé.
À l’aéroport Jacques Carpentier vice-président
du Club français, nous attendait. L’accueil fut amical
et chaleureux, j’ai confié la laisse de Celtick à
Jacques en lui disant : " Voici le fameux Celtick dont
je te parle tant dans mes courriels, que penses tu de mon Griffon, Jacques
? " Il le trouva beau
mais surtout très sociable avec les étrangers. Il rajouta,
" il à un très beau poil dur et court, le
vrai poil
du griffon KORTHALS et il dit : il y à 30 ans les griffons en
France avaient le même genre de poil….
les griffons d’aujourd’hui en France ont le poil plus long
qu’auparavant et c’est dommage "
Il m’a fait plaisir en disant qu’un grand champion
de la race lui appartenant Loys du Tédélou
avait le poil
pareil comme Celtick.. Comme défaut chez Celtick il trouva qu’il
était à la limite supérieure de la taille
selon le standard, mais que malgré tout Celtick devrait avoir
un prix EXCELLENT lors du concours.
Le Standard dit que la taille pour les mâles au garrot doit être
de 55cm à 60cm, avec une tolérance
jusqu’à 62cm, deux jours plus tard le jour du grand concours
Celtick fut toisé à 60.5 cm par le juge.
Sacré Asbed, déjà à l’aéroport
je faisais examiner mon Celtick par un juge confirmé de la race.
Arrivé à l’hôtel, Madame Carpentier le trouva
aussi très beau, très calme et affable avec les gens,
Monsieur Carpentier lui dit : " regarde son poil il ne
te fait pas penser au poil de notre Loys ? "
Dans l’ après-midi mon hôte griffonnier
Didier Bernadeau est venu me chercher car j’allais
loger chez lui
pour toute la durée de mon séjour, dans un petit
village appelé Cussac Fort-Médoc. C’était
grâce
à Jacques Carpentier que j’avais fait la connaissance de
Didier sur Internet. Le vendredi soir donc,
avec Didier, nous allâmes souper chez Jacques Plana,
un autre griffonnier de ses amis. Il avait été
prévu que Jaques Plana devrait présenter Celtick le dimanche
à la Nationale du Centenaire.
Tout le monde a trouvé que Celtick était beau
et " costaud " mais surtout très équilibré.
Pendant tout mon séjour en France Didier Bernadeau me disait
: " Tu as un chien très équilibré
"
et pour blaguer, il rajoutait : " je le garderai volontiers
pour moi ". Touts ces compliments sur mon
griffon korthals me faisaient plaisir. Après tout j’avais
amené mon griffon, pour que les griffonniers
français le voient et l’apprécient. Le soir de retour
à CUSSAC, il ne me restait plus qu’à
dormir
pour attendre le samedi matin.
|
2- La journée
du samedi
Le samedi très tôt le matin j’étais déjà
réveillé. Vers 8 heures Didier est venu me chercher pour
aller assister
à la première activité du Centenaire du Club
français. Nous arrivâmes au terrain où allait
avoir lieu une
démonstration de FIELD-TRIAL donnée par
les griffons trialers et les champions français. II y avait là
les griffonniers étrangers : québécois, canadiens,
américains, belges, italiens, espagnols, hollandais,
un martiniquais et un britannique. J’ai rencontré Madame
Henriette Faussurier et son époux Bernard
qui est un dresseur bien connu, Henriette c’est une autre de mes
correspondantes sur internet,
Elle me présenta Daniel SOTTILE, le propriétaire
de HURUS, le griffon volant. Daniel m’avait envoyé
un poster d’ HURUS, grand format sur papier photographique
de KODAK. Les accueils furent très amicaux,
j’ai aussi vu là deux autres dresseurs Loïc Pressac
et Dominique Guillon. Tour à tour Bernard, Loïc et
Dominique nous firent des démonstrations avec des griffons en dressages
chez eux. Malheureusement le
temps n’était pas de la partie, car il n’y avait pas
du tout de vent. Mais il y a un sujet dont j’ai plus particulièrement
apprécié le travail : il s’agit de LOKO des
Grandes Origines un fils de Gadget et
un autre sujet qui m'impressionna par sa vitesse de quête très
rapide, O’malley des Grandes Origines
un fils d’Hurus. Jacques Carpentier par
internet début mai m’avait sugéré de présenter
Celtick
à cette petite démonstration sur le terrain. Au
début j’avais refusé, me disant que Celtick
n’avait pas
un dressage approprié pour les fields, mais ensuite je m’étais
ravisé et j’ai finalement accepté l’offre
de Monsieur Carpentier. Oui j’allais présenter Celtick
à ce field amical, même si il n’avait pas,
tout à fait le dressage requis, j’allais présenter
Celtick pour que les griffonniers français et
les dresseurs professionnels le voient sur le terrain et me disent ce
qu’ils en pensent.
Donc arriva mon tour je tremblais comme une feuille avant de partir.
J’ai précisé que mon chien manquait
de dressage et notamment la sagesse à l’envol et au coup
de feu, " Celtick go " il s’élança
comme
une fusée avec passion et ardeur à la recherche du perdreau
rouge qui avait été lâchée sur le terrain.
Environ dix minutes plus tard, faute de vent, il fit une tape et partis
sous l’aile de la perdrix j’avais beau
siffler le " WHOA " il ne s’arrêtait pas, heureusement
qu’il écoute au rappel et il finit par revenir.
Notre parcours était terminé et à mon retour nous
fûmes chaleureusement applaudis (c’est Line Tremblay
qui l’avait suggéré à Jacques Carpentier).Tout
le monde avait admiré la vitesse de Celtick et sa passion
durant la quête.Tous m’ont félicités : Jacques
Carpentier, Bernard et Henriette Faussurier, Daniel Sottile,
Didier Bernadeau, Loîc Pressac, Dominique Guillon, Monsieur Ponson.
Mr et Mme Lestage et Loïc, le jeune tireur, un futur dresseur professionnel,
amateur de Setter Anglais.
On me dit que mon chien avait l’essentiel LES QUALITÉS
NATURELLES , le reste tenait essentiellement
du dressage (sagesse envol et coup de feu). Plus tard par e-mail Henriette
Faussurier me dit que Celtick
avait surpris son époux Bernard qui l’avait beaucoup aimé,
tout comme Jacques Carpentier…
Le plus beau compliment m’est venu de Gary Thompson : "
ti-pit ton griffon a fait un meilleur
parcours que la plus part des griffons trialers et il vaut autant que
ces derniers même
s’il n’a pas leur dressage, tu n’as pas à avoir
honte de ton griffon, BRAVO à vous deux ".
Le samedi après-midi pendant que les griffonniers français
tenaient leur assemblée générale annuelle,
nous partîmes en autobus climatisé, visiter le célèbre
village de Saint-Émillion. J’avais laissé
Celtick
dans la voiture de location de Gary. À notre retour à Château
Giscours, Didier Bernadeau me dit qu’avec
Jacques Plana ils avaient fait sortir le chien pour qu’ils se familiarisent
bien ensemble en vue de la
présentation du dimanche. Le soir eut lieu le banquet, ce fut la
fête. Avec Line et Gary et quelques autres
griffonniers nous restâmes jusqu’au 3 heures du matin et réussîmes
chacun Line et moi à avoir une
bouteille du champagne du Centenaire pour l’emporter chez nous au
Québec.
Merci à Madame Chrystelle Dancla pour cela. Je ne sais pas quand
je vais l’ouvrir,
cette fameuse bouteille de champagne... En blaguant, Line m’avait
dit :
" tu l’ouvriras le jour de ton mariage !! " |
3- Le grand
jour du Dimanche
Enfin arriva le grand jour, le jour du Nationale d’Élevage
du Centenaire, Jacques Plana allait
présenter Celtick et il avait confié son propre griffon
à un ami à lui René Sibilet (propriétaire
de
Viking di San Germano: l’arrière grand-père de Celtick
). La raison pour laquelle je ne voulais pas
présenter Celtick moi même, c’est que je craignais
de transmettre mon stress à mon chien.,
Avec une personne habituée aux concours, Celtick serait mieux présenté.
Notre objectif était d’obtenir un prix EXCELLENT.
C’est alors que Bernard et Henriette Faussurier, m’ont demandé
de bien vouloir leur présenter une petite
femelle en classe débutante. Celtick, lui, était en classe
ouverte mâle. J’ai accepté en me disant que c’était
moins stressant qu’avec son propre chien et Bernard m’avait
dit que c’était pour participer et que le prix
importait peu…. Il me restait a trouver une personne pour confier
ma caméra afin qu’elle prenne Celtick
en photo sur le ring pendant le jugement. J’avais pensé à
Line Tremblay, mais elle me dit, qu’à elle aussi
Bernard avait confié une griffonne à présenter. J’ai
alors demandé à Yves Beauvin,
le griffonnier martiniquais, qui a accepté avec plaisir de prendre
des photos de Celtick.
Après un silence tout les rings commencèrent les jugements.
Après un tour de marche et une petite
course devant le juge, chaque chien attend son tour pour passer individuellement
devant le juge.
Une fois son tour arrivé on trotte avec son chien autour du ring
et ensuite le juge examine votre chien en
détail en position statique. Puis on termine par un dernier tour
de piste au trot, pour montrer les allures.
L’attente est longue, l’examen prend environ cinq minutes
par sujet, quelque fois plus. Dans la classe
à Celtick il y avait 48 chiens, Celtick était le 14e à
passer… Imaginez l’attente pour le 48e.
Avec la petite femelle je ramenais un prix TRES BON. Jacques Plana avec
Celtick obtint
le Prix EXCELLENT, nôtre but était atteint, voici ce que
la juge à écrit sur Celtick :
Bonnes dents; complet; 60,5cm;
bonne tête; excellent oeil; bonnes oreilles;
tête manquant de type; excellentes encolure et poitrine;
bonnes épaules; excellents membres antérieurs;
bons pieds; jarrets bien coudés; excellente ligne de dos;
bon poil un peu ras; se présente gaiement.
Voyons voir ses points faibles : ; tête manquant de type; Celtick
manque un peu de sourcils et de
garnitures en tête et il n’est pas taillé et
coiffé à la française. Par contre la juge
dit : bonne tête
Autre point faible : sa taille 0.5cm de plus que le standard du 60cm
maximum,
mais le standard dit acceptable jusqu’à 62cm
La juge trouva court le poil de Celtick : son interprétation
: " bon poil un peu ras ",
Jacques Carpentier et Serge Dumont, le président du Club Québécois
(un grand admirateur de Celtick), m’avaient dit que
le poil était excellent, le vrai poil du griffon korthals d’autrefois
Pour m’encourager, Serge qui était présent à
la Nationale me dit comme Gary l’avait fait
la veille lors du field amical : " Celtick vaut autant que Les 4
premiers EXCELLENT
que tu vois là dans le ring "…. mais, de tout ce que
la juge à écrit et qui me fit
le plus plaisir, fut " se présente gaiement ".
Plus tard, j’ai lu dans les commentaires sur le site du Club français
que trois autres sujets aussi, s’étaient présentés
gaiement.
Durant le buffet au déjeuner, j’ai parlé sans le
savoir à un membre français de notre association
(l'Association Québécoise du Griffon Korthals), il s’agit
du Docteur Saint-Vignes qui était venu
au Québec avec Jacques Carpentier et leurs griffons. Comme le monde
est petit !
Après le déjeuner, ce fut le concours de rapport.
Fin avril Jacques Carpentier m’avait aussi suggéré
d’inscrire Celtick à ce concours. Après réflexion,
je m’étais aussi décidé. Pendant le déjeuner,
j’apprends, que le rapport se fait avec obstacle de
buisson ou de haie !!! " ouououou tabarouette…je lui
ai appris le rapport forcé sur terre mais pas
avec obstacle...." après déjeuner en voyant
des griffonniers entraîner leurs griffons au saut par dessus
les buissons, j’en fais autant. Au premier saut Celtick
refuse, à la 2e 3e 4e fois il accepte… j'arrête là.
Au concours je passe en 4e position : je suis très contracté,
j‘en tremble presque. Devant le juge et les
plusieurs dizaines de spectateurs : Au premier rapport d'un pigeon avec
obstacle, je lance le pigeon
bien en l’air, pour le montrer à mon griffon et les mains
tremblantes, je tire au pistolet et crie :
Celtick " FETCH ". Il part, saute l'obstacle
prend, ressaute l'obstacle et rapporte…… je suis soulagé
!
Aux 2e et 3e rapport c'est un rapport enchaîné de deux perdrix,
l’une après l’autre. Je met mon chien
au WHOA, dépose les deux oiseaux, tire et commande " FETCH
" Je suis moins stressé qu‘au premier tour….
mon griffon part prend la première perdrix et va pour prendre
aussi la seconde, il veut ramener
les deux à la fois…. mais il n'y arrive pas. Alors, il reprend
là première perdrix me le rapporte et
repart chercher la deuxième…, il a perdu un peu
de temps, mais je suis satisfait et j'embrasse mon chien,
le juge Monsieur Marius Renard trouve ça drôle
et me demande de recommencer (embrasser Celtick
sur sa tête), les gens applaudissent. Plus tard dans le site du
club français dans les résultats du rapport
j'ai lu que Celtick a terminé 5e sur 15.
Au cours de la journée du centenaire, j'ai aussi inscrit Celtick,
au concours du rapport à l'eau,
Il est bien allé chercher le canard, mais avant de sortir de l’eau,
il laissa le canard au bord et se mit
à boire en refusant de rapporter…. Ce n’est pas bien
grave car il n’a jamais été dressé pour faire
ça.
Avec un dressage intensif, comme ce fut le cas pour le rapport forcé
sur terre je devrais bien arriver
à le dresser. Ma journée était terminée, j’étais
un homme heureux : comblé de bonheur,
JE SUIS EN FRANCE À LA NATIONALE DU CENTENAIRE DU CLUB
FRANÇAIS avec mon
GRIFFON KORTHALS CELTICK qui s’est fait remarquer par plusieurs
griffonniers français.
Je ne pouvais en demander plus, je n’ai pas un CHAMPION ni de BEAUTÉ,
ni de TRAVAIL
mais un griffon korthals qui ne laisse personne indifférent.
Au retour au village Cussac Fort-Medoc, la première chôse
que j’ai faite fut de téléphoner à mes amis
et ma mère pour donner de mes bonnes nouvelles. D’une cabine
téléphonique au centre du village avec
une carte téléphonique, j’ai appelé ma mère,
puis un ami avec qui je vais à la chasse et aussi mon voisin
et enfin un autre ami amateur de chien d’arrêt (braque français).
Il s’agit de Michel Hurteloup.
Enfin j’ai téléphoné aux éleveurs
de Celtick, Gérald et Suzanne Bloomfield, j’ai utilisé
ma
carte de 50 minutes. À mon arrivé en France, j’avais
aussi téléphoné ma mère pour dire que
j’avais arrivé, cette carte c’est Didier qui me l’avait
fait acheter.
|
4- Cussac Fort-Medoc
Le reste de mon temps jusqu’au jeudi après midi je suis
resté au joli petit village Cussac Fort-Medoc
dans le haut MEDOC. Le jeudi soir j’étais hébergé
par un ami à Didier Bernadeau à Margaux
et le vendredi matin c’était le retour vers Montréal.
Cussac Fort-Medoc et ses alentours m’ont fait penser au
petit village de mon enfance nommé Anjar, peuplé uniquement
d’arméniens, un petite village dans la vallée de la
Bekaa au Liban.
De ses 4 côtés Cussac Fort-Medoc est entouré de vignobles,
d’ailleurs comme tout les autres villages.
Durant la journée à la marche je me promenais avec Celtick
dans le village et j’allais jusqu’au au village
voisin pour aller chercher une baguette de pain. Chaque jour le matin
ont marchait environ 2 ou 3 heures.
J’achetais 2 pains, 1 pour manger durant la marche de retour vers
la maison et l’autre pour la maison.
L’après midi Didier en rentrant du travail
venait se promener et m’emmenait faire les commissions,
je me rappelle qu’une fois j’ai acheté un fromage
mou, dont je ne me souviens plus du nom,
mais ne l’ayant pas aimé j’ai décidé
de le donner à manger en entier à Celtick et Dieu sait comme
il s’est régalé pendant 2 jours. Dans la
partie du village où j’étais il y avait environ 20
maisons pour une
quarantaine de chiens au moins. Quand je sortais Celtick, tous les chiens
du village se mettaient à japper,
les chiens de gardes et les chiens de chasse,. J’avais recensé
: 2 setters anglais, 1 braque allemand,
1 épagneul breton je pourrais aussi compter les deux griffons de
Didier, mais ils n’étaient pas là durant
mon séjour. La France est un pays de chien d’arrêt,
un jour j’ai vu une grand-mère qui avec son épagneul
breton allait faire ses commissions au centre du village. Au
cours de mon séjour
Didier Bernadeau m’a fait passer aussi par des chemins boisés
juste pour me montrer que chez
eux il n’y as pas juste de la vignes mais aussi des bois et des
forêts…
Le dernier après midi Didier m’a emmené visiter Margaux,
un joli village du Gironde réputé pour son vin.
J’ai passé là la nuit et le vendredi matin à
l’aéroport de Bordeaux où j’ai retrouvé
mes amis Line et Gary.
Gary avait fait l’achat d’un chiot setter anglais
venant de l’élevage de Francis Maudet dresseur
bien connu en France. |
5- Remerciements
Je remercie avant tout, Jacques Carpentier vice-président
du Club français, l’accueil qu’il m’a
réservé était très chaleureux. Je lui avais
demandé de me procurer un GROS grelot pour la chasse.
Il m’en a offert deux, un pour la chasse plus une cloche à
vaches comme antiquité.
À nôtre arrivée au restaurant le vendredi, avec Jacques
et son épouse, Line, Gary et Didier
on beaucoup rit à cause de cette cloche à vaches. J’avais
aussi commandé le livre
LE DRESSAGE DE FRAM du Commandant Dommanget.
J’avais aussi demandé à Jacques un autre exemplaire
de son livre LE GRIFFON DE KORTHALS
(j’en avais déjà un mais j’en voulais un second).
Pour être gâté je le fus, c’est Henriette Faussurier
qui me l’offrit. Merci encore Jacques et merci aussi Didier
qui me laissa sa maison sans
vouloir que je le règle. C’est mon cadeau m’a t il
dit, encore merci Didier pour ton hospitalité.
Remerciements spéciaux à Jacques Plana
qui accepta de présenter Celtick à La Nationale
et à Yves Beauvin pour avoir accepter de photographier Celtick
pendant que moi j'étais
dans un autre ring présentant un autre griffon.
Je remercie également, Henriette et Bernard Faussurier, Daniel
Sottile, et tous les autres
griffonniers et amateurs de chien d’arrêt (je pense au jeune
dresseur Loïc, amateur de
setter anglais) qui m’ont réservé un accueil très
chaleureux et qui ont été si généreux envers
moi.
Jacques Carpentier, Didier Bernadeau, Jacques Plana une invitation
vous est lancée
pour venir chasser la bécasse et la gélinotte dans notre
belle province du Québec.
Une pensée reconnaissante aussi à ma mère
et mes deux frères pour leurs aide, je n’avais
pas le budget suffisant pour mon voyage en France. Enfin merci à
ce cher Celtick,
mon premier chien d’arrêt, grâce auquel j’ai passé
ce merveilleux séjour en France.
Asbed Iskedjian
automne 2001
Envoye retournons à la maison
|